L’Égypte doit libérer les journalistes et protéger la liberté d’expression

MISE À JOUR: Mohamed Fahmy et son collègue d’Al Jazeera Baher Mohamed ont été gracié par le Président égyptien le 23 septembre 2015. Peter Greste avait été libéré plusieurs mois auparavant et est maintenant de retour en Australie.

Amnistie internationale – Le journaliste canadien Mohamed Fahmy et ses collègues d’Al Jazeera Peter Greste et Baher Mohamed sont emprisonnés en Égypte.

Leur crime? Rapporter les nouvelles et contester la «version officielle» présentée par les autorités. Amnistie internationale estime qu’ils sont des prisonniers d’opinion, détenus uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d’expression.

Les trois hommes ont été arrêtés le 29 décembre 2013, et plus tard accusés d’avoir falsifié des nouvelles et d’appartenir à ou d’avoir soutenu une organisation terroriste interdite. Ils risquent la prison à vie s’ils sont reconnus coupables. Leur procès est tout à fait injuste. Amnistie internationale craint que les accusations soient une tentative de punir les journalistes pour la ligne éditoriale d’Al Jazeera. Le réseau de nouvelles a été accusé de partialité envers les Frères musulmans, aujourd’hui interdit en Égypte.

Joignez-vous à l’appel d’Amnistie pour la libération immédiate et inconditionnelle de Mohamed Fahmy et ses collègues d’Al Jazeera