Éditorial : Arrêtez la déportation de Jose Figueroa

La semaine dernière, José Figueroa, un demandeur d’asile salvadorien réclamant le statut de réfugié en Colombie-Britannique, a dû se résoudre à demander l’asile sanctuaire à l’Église Luthérienne de Langley  pour éviter d’être déporté au El Salvador. M. Figueroa, qui est marié et père de trois enfants nés au Canada, a reçu un ordre de déportation de la part de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada en raison de son affiliation avec le Front Farabundo Marti de Libération nationale (FMLN), lequel est le parti politique actuellement au pouvoir au El Salvador. S’il est déporté, M. Figueroa sera forcé d’abandonner sa famille incluant ses enfants nés au Canada, en dépit  du fait qu’il a contribué de manière active à a communauté canadienne depuis plus de 15 ans. À moins que l’ordre de déportation ne soit renversé par le Ministre de la sécurité publique,  M. Figueroa devrait être déporté le 29 octobre prochain. La CSILC est particulièrement troublée par le fait que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié base sa décision sur une analyse de l’Agence des services frontaliers du Canada qui conclue que le FMLN «est actuellement ou a été relié à des activités terroristes et/ou de subversion» ce qui coïncide avec les arguments légaux du ministre de la Sécurité publique. Ceci est un non sens.