26 février 2015 – Les groupes de défense des droits humains de tout le Canada ont réagi avec inquiétude et se sont dits fortement préoccupés après que le gouvernement ait présenté une motion visant à limiter à quatre séances de deux heures seulement l’étude du Projet de loi C-51 (Loi antiterroriste) par le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes. Comme la première séance est réservée aux témoignages de la partie gouvernementale, notamment celui du ministre de la Sécurité publique, il ne resterait plus que six heures pour entendre tous les autres témoins experts.
Amnistie internationale Canada, la British Columbia Civil Liberties Association, l’Association canadienne des libertés civiles, l’Association canadienne des avocats musulmans, la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles, la Ligue des Droits et Libertés et le Conseil national des musulmans canadiens ont demandé au gouvernement de retirer cette motion et de proposer un calendrier d’audiences assez longues pour garantir que tous les points de vue et opinions informées pertinents de tout le pays puissent être présentés au Comité dans le cadre de son étude du Projet de loi C-51.