Ce commentaire éditorial est signé par Warren Allmand au nom de la CSILC
Les Canadiens devraient tenir compte de la colère engendrée aux Etats-Unis, en Europe et en Amérique latine par les récentes révélations à l’effet que la National Security Agency (NSA) espionne, sans mandat, les courriels, les fax et les appels téléphoniques entrant et sortant du pays, ou qui transitent simplement par les États-Unis. La crainte est que la collecte de données et les systèmes de croisement de données utilisés par la NSA ne servent pas seulement à surveiller de présumés terroristes, mais aussi à filter les communications internationales, et peut-être même domestiques, de potentiellement tous les citoyens respectueux de la loi. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que les agences de sécurité canadiennes ont été autorisées à faire la même chose ici, et utilisent peut-être la même approche pour croiser les données de nos communications sur une vaste échelle.