Ottawa – La Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles (CSILC) accueille favorablement la nouvelle voulant que le procureur de la Sécurité de l’État émirati ait abandonné toutes les accusations de terrorisme portées contre le citoyen canadien d’origine libyenne, Salim Alaradi. La semaine dernière, les mêmes juges dans des affaires connexes ont également abandonné toutes les accusations portées contre deux autres Libyens arrêtés au même moment que Salim Alaradi.
« Ce sont d’excellentes nouvelles. La CSILC, aux côtés d’autres groupes de défense des droits humains, ont exhorté le gouvernement du Canada à jouer un rôle plus engagé dans la défense des droits de M. Alaradi, détenu aux Émirats arabes unis (EAU) depuis août 2014 », dit Monia Mazigh, coordonnatrice nationale de la CSILC.
Néanmoins, l’épreuve de M. Alaradi n’est pas encore terminée. Aujourd’hui, le même tribunal a accusé M. Salim Alaradi de deux nouvelles accusations en vertu du code pénal des Émirats arabes unis :
- L’envoi d’équipement à des groupes libyens sans autorisation;
- La collecte de dons sans l’autorisation du ministère compétent.
Un examen médico-légal ordonné par le procureur et soumis au tribunal aujourd’hui a rejeté toutes allégations de torture sur la personne de M. Alaradi, en dépit du fait que l’ONU a précédemment confirmé que M. Alaradi a été torturé.
« Il est clair aujourd’hui que le cas fabriqué par l’État contre M. Salim Alaradi se désagrège en dépit de toutes les tentatives du procureur. M. Salim Alaradi a souffert de la torture, l’isolement et la détention indéfinie. Le gouvernement du Canada a l’obligation morale de mettre tout son poids afin d’exiger rien de moins que la libération immédiate de M. Salim Alaradi », ajoute Monia Mazigh.
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