Ottawa – C’est avec une grande tristesse que la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles (CSILC) a reçu la nouvelle du décès de Warren Allmand. Un défenseur dévoué des droits de la personne et de la justice a disparu. Warren a appuyé la CSILC dès sa naissance, quand il présidait le conseil d’administration de Droits et démocratie.
Warren était infatigable dans son travail, tant comme représentant politique que comme défenseur de la justice sociale. À la CSILC, nous nous souvenons de l’ampleur de son travail pour la protection des libertés civiles face aux lois sur la sécurité nationale toujours plus nombreuses et dans le contexte de la « guerre contre le terrorisme ». Warren a participé comme porte-parole de la coalition, et a mis ses années d’expérience comme parlementaire, ministre et solliciteur général au service de la coalition, nous représentant devant des comités parlementaires, et en nous guidant à travers les systèmes législatifs du Canada et dans notre travail auprès des Nations Unies.
Warren a aussi servi comme co-conseiller pour la CSILC pendant la Commission O’Connor (qui a enquêté sur le renvoi vers la torture de Maher Arar), et la Commission Iacobucci qui l’a suivie (qui a enquêté sur le renvoi vers la torture de Ahmad El Maati, Abdullah Almalki and Muayyed Nureddin), jouant ainsi un rôle important dans ces deux commissions d’enquêtes marquantes de l’histoire récente du Canada.
« Avec nos ressources limitées et notre mandat très large, Warren a aidé à donner forme à cette coalition, de sa création en 2002 jusqu’à aujourd’hui, » dit Dominique Peschard, coprésident de la CSILC. « Nous nous souviendrons de son amitié, sa passion et son appui infatigable, et nous continuerons notre lutte pour la justice sociale, comme Warren l’aurait voulu. Sa famille et ses proches sont dans nos pensées et nos coeurs en cette période difficile. »